été 2009 :
j’ai passé mon bac et je l’ai eu Alhamdou’lilah.
– Mama: prépare toi le soir on vas diner chez ta grand mère elle nous a invités.
– Moi : Super, nroho bekri comme ça j’aurais le temps ng3od avec les cousins.
– Papa: Oui bien sur tu peux même passer la nuit khalasti ton bac, jat résultat alors fait ce que tu veux.
je n’avais jamais mit une goute de maquillage, mais cette nuit la j’avais décidé de me faire belle, c’est ma nuit wach, mais en vérité j’avais juste l’intention de plaire a quelqu’un, Oui lui, ma cousine m’a appelé pour me dire qu’il est venu passé ses vacance chez eux comme d’habitude, j’allais le voir enfin aprés une longue année, d’ailleurs comme chaque année depuis mes 10 ans j’attend l’été et les fêtes religieuse avec impatience juste pour le voir, c’était mon 1er amour.
une fois arrivé chez mes grand parents, j’avais la boule au ventre, j’allais enfin le voir.
toute la famille bdaw ybarkouli un part un et moi je cherchais une seule personne,
– Rania : il est pas la berkay ma thawssi 3lih. – Moi: chaykha bia rania, goutili ja lyoum.
– Rania: oui ja mais il est sortie voir un pote.
toute la soirée j’attendais l’arrivé de monsieur avec impatience 22h toujours pas la, il n’a meme pas pris la peine de dire koulchi mebrouk, et vous savez quand on est amoureuse la moindre des chose nous fais chié.
nous étions tous dans le salon, melmoumin entrains de rigoler, j’adorais cet esprit chez ma famille maternelle, pour nous la famille c’est sacrer, il y avait un liens extraordinaire entre chaque membre de la famille.
– Tata Samia: cheftou kifah, ma3aytoulhach barkoulha. ( a propos de ma famille paternelle)
– mama: depuis quand y3ayto wela ysa9siw machi haja jdida on s’en fou de toute façon.
– Moi: oui tata je me suis habituée.
– Lui: Wach bditou la soirée bla bia.
c’était lui, il est venu enfin, oh mon dieu, je souriais comme une débile.
– Lui encore : Wach Ryme nt9asmo draham khouk mena mhara9.
– Mon oncle: j’espre 9falt l garage madirelnach dégât kima lmara li fatet.
– Lui : tkt 3amou 9faltou.
il s’assoit a coté de Marouane mon cousin, tout en ignorant mon existence….
le monsieur il a grandit bien sur, il n’est plus le meme gamin avec qui je jouais, depuis qu’il est a la fac il a changé, il est plus la meme personne avec qui je passais des vacance de dingues, lui il me dépassait de deux ans, donc quand j’ai eu mon bac, lui il était en 2éme année universitaire….
c’était claire pour moi qu’il ne s’intéressait pas a moi, depuis que je le connaissais il ne m’a jamais montré quoi que se soit, il ne me parle pas sur net, par tel non plus, nous vivions dans la meme ville mais je le voyais juste en été pour quelque jours.
entre lui et moi c’était un amour impossible, un amour d’un seul coté.
– Rania: Amir ça te dit de faire un Toure, tu nous emmènes quelque part pour fêté la réussite de Ryme.
Amir tourne vers moi, il me fixa un moment puis me dit : nhar dit ana l bac manchfach beli dertouli haka.
– Mon oncle: man waktah tachfa ntaya, wach t3achit hier ? je suis sur matchfach. w zid kifah tcompari rohak l une fille. – Amir : khlas khlas 3amou bahdeltna ma khalitlich dork nedihom mais marouane ysalak rani mouflis. – Marouane: Ryme og3di f dar nhar tezawji njiblak cadeau mlih promis, khalina ngasrou ici khir, choufi ga3da kifah hlat. – Moi: c’est Rania qui a demander pas moi lol.
– Rania: c’est bon manrohoch tsamtou kolch ntouma. – Amir: essm3i gadah fi 3omrak !! – Rania: trop drole amir 9taltni dahk tu ne sais pas que samat kifak makach !
– Amir je rigole hayaw je vais vous emmené. – Rania : Manrohech roho wahdkom.
je regardais Rania avec le regard qui disait » STP j’ai besoin de ça, j’ai besoin de ça »
– Marouane: ana je suis fatigué j’ai passé un exam lyoum je suis KO tu m’excuses ryme mazalou lyamat. – Amir : w nta 3amou, 3amtou vous venez pas !!.
– tante: ya weldi hna rahat 3lina 3am 3am wach nji ndir m3akom.
– Amir: Donc ryme haya nroho ma nab9awch nhawlou fihom.
j’ai tourné vers ma mére elle m’a fait un signe avec la téte pour me donner l’autorisation .
mon coeur batter tres fort, j’allais sortir toute seule avec le garçon que j’aime, j’étais super contente et super nerveuse a la fois, et lui !! bah comme toujours sur de lui.
je le suis vers la voiture, il a ouvert la porte pour moi, – Amir: aya n9alchouk chwia vu que t’est la princesse de la journée.
il a monté et on a démarrer, durant les 1ere 10 minutes il a rien dit, je regardais son visage il était serré, sérieux. – Moi: mmm nchoufa wach tasma3 alors. j’ai allumé la radio la chanson here without you arrivé deja a ça fin , » tonight girl it’s only you and me … « , j’ai tourné vers Amir pour enfin un sourire sur son visage. – Moi: wach kayn 3lach tedhak ! – Lui : Walou tfakart haja. – Moi: j’aime bien ta musique, j’imaginais pas que t’écoutais ce genre de musique. – Lui: tout ce temps et tu me connais pas ! – Moi: de quel temps tu parles 3aychek, on se vois juste l’été pour quelque jours. ( une chanson de James blunt goodbye my lover demarre » , – Moi : j’adore cette chanson, je vais augmenté le volume, yak normal ?
– Lui : Oui bien sur c ta nuit fait ce que tu veux, aslan cette chanson tokhrej trés bien 3la la nuit.
– Moi: tu veux dire quoi ? – Lui: (avec le sourire) walou une chanson douce pour nous calmer un peu.
son regard était bizarre, il me regardait bizarrement, comme s’il voulait dire quelque chose.
j’ai commencé a chanté, » As you move on remember me, remember us and all we used to be » . – Lui: c’est bon habssi cette chanson de merde. – moi: qu’est ce qu’il t’arrive ? – Lui: rien wja3ni rassi man la musique, deja voila wselna la crémerie.
la soirée était tendu, lui il était perdu dans ces pensées, il me regardait bizarrement, et moi je ne savais pas quoi dire, aprés un long silence il a finalement parlé. – Amir: tu as terminé on rentre ? – Moi : oui
j’étais super gêné c’était une sortie carrément raté, le mec il s’ennuyait vraiment avec moi, au point que pendant toute la soirée on a echangé que quelque mots, j’étais triste, car la personne que j’aimais ne partager pas les mêmes sentiments que moi, il voulait que la soirée se termine lih lih pour se débarrasser de moi. – Lui : tu veux quand marche un petit peut lakan ma rakich 3ayana ? – Moi : nta li tban 3ayan pas moi. – lui: non pas du tout, aller on fait le toure, il y a personne de toute façon.
et oui ma ville chibh khalia le soir, donc on a marché tranquillement.
– Lui :t’est a la fac mnt. – Moi: oui enfin. – lui: t’es super belle aujourd’hui.
il vient vraiment de dire ça ! ryme t’as pas pris un coup sur la téte ! – Moi: euu Merci amir. – Lui : je suis serieux, genre tu as mit ce Khol qui a mit tes yeux en valeur, et ce rouge a levre, t’as pas l’habitude, meme sans maquillage t’es belle bien sur mais aujourd’hui tu m’as prouvé que tu as grandis.
– Moi: euu merci. – amir : arréte de dire merci, golili ki trohi la fac tu vas faire ça ?. – Moi: je sais pas, je n’ai pas pensé a ça. – Lui: une question stuoide de ma part.
encore du silence, il y avait que le sens de nos pas, il avait mit ses mains dans ses poches, il regardait le sol, comme si il cherchait a articuler les mots pour dire quelque chose. et moi mon coeur battait trés fort, au point que j’avais la sensation que Amir pouvait l’entendre.
– Lui: Nhabak Ryme. ( et il s’arréte ).
j’étais choqué par sa déclaration, mon coeur prenait feu, cette sensation de joie et de choque a la fois, la personne que j’aime depuis l’enfance, m’aime aussi, je réve !!! Ryme réveille toi !!
– Lui: je c chokitk mais je cherchais kifech ngolhalk mais je sais ça changerais rien, je voulais juste vider mon coeur.
– Moi: je c pas quoi te dire Amir. – Lui: ne dit rien, nhabak depuis bien longtemps, kouna sghar et je voulais pas nfesed notre innocence, je voulais que notre relation teb9a pure, habitk w mazalni nhabak, mais mnt tu es grande, rien ne m’empêche de te le dire.
b9it sakta a regarder le sol je ne savais pas quoi lui dire, et lui il a activé mode hadra.
– lui: tu c quoi , ndemt li ma gotlekch avant, j’ai pas tenté ma chance, je vais partir Ryme continué mes étude au Canada. – Moi : Quoiiiiii ? t’es serieux ?.
j’étais pour quelque instant sur un nuage, et puis je suis tombée par terre.
– Lui: Oui je vais partir après demain. – Moi: contente pour toi rabi ysahal.
j’avais les yeux rempli de larmes, nhawal fi rohi pour ne pas pleurer devant lui. – Lui: cette relation ne vas jamais marché, je ne sais pas si tu m’aimes ou non, mais cet relation ne vas jamais marché, je serais a l’autre bout du monde. – Moi: oui je t’aime aussi, je t’aime depuis toujours, tu as decidé que cette relation ne vas pas marché alors pk jay tgoli nhabak ! hein !! pk wach ndir biha ana !! roh rebi ysahalk.
– Lui: Ryme efhmini, je sais c de ma faute, j’aurais dus te le dire avant, et esseye, mais commencer la relation a distance ça ne marchera pas, je veux pas nerbtek bia, je veux pas nerbtak bia w ana je sais méme pas ou vas mon avenir, afehmini ryme.
– Moi : je ne veux rien entendre de plus Amir, edini l dar stp .
il s’est approché de moi, et il m’a prit dans ses bras, j’ai pleurée comme une petite gamine, mon histoire n’a duré que quelque instant, f une soirée j’ai connu, la joie et la douleur de l’amour.
– lui: pardonne moi, je sais ce coeur vas toujours battre pour toi, je le sais, je reviendrais et ce jour la je serais avec toi f lahlal nchalh, mais je veux pas tetrbti bia, si tu trouves ton bonheur ailleurs n’hésite pas, ne pense pas a moi. – Moi: ta gueule Amir, ta gueule adini l dar mnt.
il m’a détaché, et on s’est dérigé vers la maison, une fois arrivée direct sous le drap pour pleurer en toute tranquillité, j’ai pleuré toute la nuit, j’avais mal au coeur, ça ressemble a ça donc la douleur de l’amour !!. le lendemain j’avais du mal a me reveillé, toute la journée je l’ai passé a la maison, a raconté ce qui s’est passé a Rania, et lui ? bah je ne l’ai pas vu.
la journée viens de s’achever, le soir je dormais dans ma chambre de Rania, quand j’entend la voix de Amir qui disait a Rania : medilha cette boite, ana je vais partir sbah, prend soins de toi Cousine », Rania ferme la porte et viens s’installer sur le lit. – Moi: il est partit ? – elle : Oui ma chérie rah. – Moi: manzidch nchofo c ça ? plus de vacance avec lui ? plus de sa voix ? . – Rania: je suis désolé mais tu dois vivre avec, tiens il m’a demandé de te donner cette boite. – Moi: Wach fiha ? – Elle : je ne sais pas ouvre la.
j’ai ouvert la boite pour trouver un jolie bracelet avec les deux lettre R et A graver dessus.
quand j’ai vu le bracelet j’ai commencé a pleuré, j’ai pleuré tout les larmes de mon corps f hadik la nuit, j’ai tout vidé, et j’ai juré de le garder comme un trés beau souvenir dans ma mémoire, est ce qu’ un jour je vais le voir a nouveau ? seul dieu le sait …..