j’étais plus que déçue … je cours vers la voiture , je monte . et j’éclate en sanglots . dakatli , truc de malade . je savais que je pouvais l’avoir facilement . ya pas que ça qui m’a touché , le geste de hakim , je comprenais sa jalousie , mais il a exagéré , il me faisait pas confiance . tout le monde me regardait . ca m’a poussé a bout . hakim me suit entre dans la voiture . démarre . je ne pouvais pas arreter de pleurer . j’avais mal au cœur , surement parce que ca fait un bail que je tenais mes larmes , je l’en voulais , j’en voulais a tout le monde , je l’aimais plus que tout , je l’en voulais aussi parce qu’il m’a toujours pas déclaré ses sentiments , c’est un tout ! il conduisait , sans dire un mot . moi je pouvais pas arrêter de pleurer . je regardais par la fenêtre , je pouvais pas le regarder . aprés quelque temps il s’arrete . reste un bon silencieux . regardant droit devant . je me demandais se qu’il avait dans la tète , quand je sens une main me tirer , dés que je me retourne il me prend dans ses bras . il me serre trés fort contre lui . dés qu’il me serre , je pleure encore plus fort , j’avais envie de le tuer . il me chuchote : hakim : je suis désolé habibi .
c’était la première fois ou il me dit » habibi » l’émotion était trop forte , mon cœur battait la chamade , il me serre de toute ses forces . hakim : samheli madjda . wellah je suis désolé . il me lache doucement et m’embrasse . j’avais le vertige . Moi : nhebek bezaf , mais mechi hak alik ce que tu as fait . hakim : je te jure que je t’aime beaucoup plus que tu l’imagines . tu es ma femme , toute ma vie , je ne supporte pas qu’un autre s’approche de toi . Moi : personne ne pourra s’approcher de moi , tu es mon mari , ma famille . le seul dans mon coeur . hakim m’essuit les larmes . hakim : lahmi tchawek quand je t’ai vu pleurer , j’aime pas voir tes larmes , j’ai jamais voulu te faire pleurer , je m’excuse , j’ai agis comme un con , je ne sais pas ce qui m’a prit . je souris . je vous ai déja dit , qu’il pouvait me rendre le sourire uniquement avec ses mots . Moi : c’est pas grave , je te pardonne . en essuyant mes larmes , comme une enfant qui oublie tout si on lui donne un bonbon . hakim : je te promets bebe , que je ne te ferai jamais pleurer . je suis censé prendre soin de toi , non pas te faire pleurer . Moi : je suis contente de t’avoir enfin écouter me dire que tu m’aimes . hakim : mais c’est clair que je t’aime tu le savais pas zaâma ? Moi : non je le savais pas / hakim : aya barkayna . je rigole , j’étais sur mon nuage . j’ai oublié tout ce qui venait de se passer y a quelque minutes . un petit calin , un petit bisou , des mots doux ont réussi a me faire oublier tout mon chagrin .
il tenait entre ses mains mon coeur tout fragile . j’avais peur , j’étais comme sur un fil , j’avais peur que tout se bascule du jour au lendemain … j’ai toujours su que la personne qui nous offre le bonheur le plus intense , est capable de nous détruire , et nous faire énormément mal … et j’avais raison d’avoir eu peur .
on passe toute la journée dehors , on rentre tout heureux a la maison . hakim : je fais quoi pour me faire pardonner ? Moi : tu es déja pardonné et tu le sais ! aândi kalbi byad tu es chanceux . hakim : emmm zaâma . je m’assois sur le lit , il se met a genoux en face de moi . prend mes mains : hakim : maradtek maâya je sais … allah ghaleb madjda , s’il te plait supporte moi . c’est plus fort que moi .
je lui caresse les cheveux : ne t’en fait pas . c’est du passé maintenant . hakim : non je sais que tu vas en subir beaucoup plus , plus je t’aimerai plus tu souffriras de ma jalousie . Moi : dis moi … tu n’as jamais aimé avant moi ? hakim hésite un moment avant de repondre , se leve . ( on dit quand l’homme change de position pour qu’il réponde c’est qu’il ment , je croyais pas a ca au début mais aujourd’hui j’y crois ) hakim : si mais c’était un amour d’ados tu vois au lycée , ca remonte a 10 ans !
Moi :emm je suis prète a supporter ta jalousie si tu me promets de m’aimer chaque jour un peu plus. hakim : aa alik w ala l cousina . tu cuisines bien , je mange bien , je t’aimerai plus . je jette sur lui un coussin . Moi : settoute ! hakim : déja aya aya lcousina , ani jiaâne ! Moi : t’es sérieux on vient de manger ? hakim : ouii aya !
je me change et je vais cuisiner aâla saâdi a 10h du soir pour que monsieur soit satisfait c’était un grand gourmand , en vérité je le faisais avec amour , le voir satisfait me faisait plaisir. malgré toute ma fatigue je pouvais pas lui dire non …