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Accueil › Chroniques › de l'autre côté du désespoir se trouvait le bonheur › De l’autre côté du désespoir se trouvait le bonheur – Partie 04

De l’autre côté du désespoir se trouvait le bonheur – Partie 04

Soumia souma février 3, 2019    Chroniques, de l'autre côté du désespoir se trouvait le bonheur    

 

 

 

Le lendemain, j’ai pris ma valise en sortant j’ai trouvé ma tante et ma cousine, cette dernière pleurait discrètement, elle était contre mais elle ne pouvait pas m’aider, ma tante m’a demandé d’ouvrir ma valise : ouvre moi ça ! Je veux voir ce que tu as pris ! Sans contester j’ai ouvert ma valise, elle l’a fouillée, mes papiers étaient rangés dans une poche dissimulée, elle ne l’a pas vue, elle m’a dit : Allah ysahel, je ne lui ai pas répondue,

 

 

 

 

je me dirigeais vers la porte de la sortie, ma cousine m’a suivie, elle m’a enlacée et m’a tendue discrètement un papier, elle m’a embrassé, on a pleuré ensemble, sa maman nous regardait de loin avec un visage serré, je l’ai bien regardé sans rien dire puis je suis sortie, j’ai pris soin de m’éloigner de la maison, puis j’ai ouvert le papier de ma cousine, elle m’a écrit ces mots :

 

 

 

« Hanane je ss dsl de ne pas pouvoir t’aider mais je te laisse mon num de tel et mon adresse mail si jamais t’aurais besoin de moi dans le futur je ne vais pas les changer ta cousine X qui t’aime bcp »

J’ai pleuré en lisant son petit texte, il m’a fait vraiment plaisir mais comme moi elle n’avait pas le pourvoir ni la force pour contester quoi que ce soit, j’ai rangé le petit papier dans mon pantalon et je me suis dirigée vers le hammam.

Au hammam, j’ai trouvé Khalti Abbassia et Aicha derrière la caisse, elles discutaient, quand elle m’a vu, elle m’a souri et elle m’a demandé d’aller à la pièce, je me suis exécutée, je me sentais lasse, perdue, elles m’ont suivie et khalti Abbassia a fermé la porte.

Aicha m’a bien regardé, puis elle m’a dit : mazel kayna rahmet rabi, mazel kayen nes lkhir, marakich wahdek !

(A vrai dire, Aicha est une femme imposante, avec un fort caractère, elle est grande dotée d’une forte corpulence, ses cheveux étaient toujours nattés, elle était toujours en mode Djellaba, elle ne portait le voile sauf pendant le ramadan, elle était gentille, accueillante, généreuse avec les pauvres, tout le monde l’a respectée.)

Ses paroles ont suscité mes larmes, je n’arrivais pas à me retenir, khalti abbasia m’a pris dans ses bras : ya benti hada BALAÄ men 3and Allah sobri rabi yfarej w maghadich nesemhou fik rana hna benti.

Aicha : rabi ykhales matkhafich…

Moi d’une voix cassée : baraka allah fikoum.

Aicha : bon ghadi dji 3andi benti nethalla fik n3almek la coiffure, l’esthétique F SABIL LEH, cette phrase l’a dit en criant, ghadi ndirek ki Y benti !

Moi : baraka allah fik tata wellah mani 3arfa changoul sahiti sahiti, j’ai tenu sa main et j’allais l’embrasser, elle a refusé et m’a embrassé le front, khalti abbassia en souriant : rana hna w nchallah ki tkebri chwia nzewjouk m3a weld hlal tkemli m3eh hyatek hakka hta wahed maycharek fomeh 3lik !

J’ai acquiescé sans rien exiger, j’avais un mauvais pressentiment, mon intuition me demandait de me méfier mais je me disais que je suis trop craintive, que j’étais toujours retirée, peureuse…

 Quand je me rappelle de ce jour, je me dis : j’aurais dû m’enfuir, aller dans un orphelinat, demander une résidence à l’université ou lutter contre ma famille adoptive mais hélas on ne pourra jamais prédire le futur…

Aicha est sortie pour parler avec une femme, je suis restée avec khalti Abbassia, j’ai ouvert ma valise, récupéré la chemisette et rajouté le petit papier de ma cousine, j’ai tendu la chemisette à Khalti Abbassia en lui disant : hadou kwaghti (mes papiers) dassihoumli khalti (cache les) balek kech nhar nehtajhoum

Elle m’a répondu : matkhamich benti ndirhoum f 3aynia.

Je vous jure mes ami(e)s que le pouvoir de l’intuition est très fort, je ne sais pas comment je n’ai pas pris mes papiers avec moi, je ne faisais confiance qu’à khalti Abbassia, je la sentais comme ma grand-mère Allah yerhemha,que tebghili lkhir, je sentais que je vais vivre une mauvaise aventure et que mes papiers doivent rester dans un lieu sûr !

J’ai fermé ma valise et je suis partie avec Aicha…

 

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