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Accueil › Chroniques › Pourquoi je me suis converti à l'Islam › Pourquoi je me suis converti à l’islam ? – Partie 03

Pourquoi je me suis converti à l’islam ? – Partie 03

Soumia souma juin 7, 2020    Chroniques, Pourquoi je me suis converti à l'Islam    

 

 

 

Un athée endurci

 

Le temps est passé avec des hauts et des bas…

Toute mon adolescence je m’étais forgé comme un athée endurci, arrogant envers le catholicisme, la seule religion que je connaissais à cette époque, de façon très limitée. Je m’étais mis en tête que la religion avait été créé par l’homme pour un seul objectif, manipuler le peuple, le rendre plus malléable, lui faire peur à des fins peu scrupuleuses.

Les rares médias d’informations ou culture que je regardais, quand ils parlaient de catholicisme c’était pour discréditer ou même humilier la religion. Comme par exemple associer prêtre avec pédophilie, que ce soit dans des caricatures, dans des blagues humoristiques ou autre. A force ça a fini par entrer dans la tête des gens et ce qui faisait exception est devenu une généralité.

Je le pense aujourd’hui, les gens associent facilement les deux mots de façon presque inconsciente. En tous cas à l’époque ça me confortais sur les idées que j’avais. A aucun moment je n’ai connu le spirituel ni à travers mon entourage ni les différents médias que je regardais.

Il faut savoir que la religion avait complètement quitté mon quotidien, c’était à des années lumières de mes pensées. C’était quelque chose que je trouvais inutile et qu’il fallait oublier pour de bon au 21eme siècle.

Mes activités se résumaient à travailler, regarder des films et séries, lire des mangas, aller à des concerts de rock/métal, faire de grosses soirées entre amis et boire de l’alcool bien-sûr toutes les occasions étaient bonnes pour ça. C’est une période que je situe environ entre 18 et 26 ans.

Je buvais pour être quelqu’un d’autre, pour cacher ma timidité, me désinhiber pour être à l’aise avec les autres, pour me procurer une certaine joie qui au final n’en était pas réellement une. Idem pour les autres substances, dont le plus grand risque était que j’en devienne dépendant et au long terme finisse par me tuer à petit feu. Mais j’en avait besoin. C’était tout ce que j’avais trouvé pour combler le vide en moi le mal être intérieur.

Le problème c’était que cet état second, était très éphémères et avaient des conséquences sur mon physique et psychique, seulement après quelques heures. Et il m’en fallait toujours plus pour garder le même effet. Mon corps me faisait payer mon hygiène de vie désastreuse, gueule de bois, faiblesse, maux de tête, irritabilité, la liste est longue…

 

 

 

Un vide en moi.

 

Mes parents étaient séparés depuis ma plus tendre enfance, j’ai donc été balloté de droite à gauche, sans une réelle éducation ni de mise en garde sur les dangers de la vie. Je découvrais le monde et ses pièges sur le tas, au fur et à mesure que le temps passait. Ce que je croyais bien ou sans dangers, je l’ai gouté pour au final me rendre compte du contraire. Il me manquait un guide quelqu’un de mature, qui me mette en garde et me donne de bons conseils, il me manquait surtout un père présent. J’ai souffert de cette situation mais elle m’a aussi permis de devenir plus indépendant et autonome. Je garde le bon côté.

Avec le temps j’avais cultivé, naturellement je pense, des principes de respect envers les autres, l’aide aux plus démunis. La solidarité entre amis surtout, et je donnais beaucoup de valeurs au civisme. Sauf bien-sûr a toute sorte de religion qui soit, gentil mais surtout avec les athées. Tout le contraire de la majorité des personnes que je fréquentais dans les milieux des soirées en concert ou autre. J’avais l’impression de ne pas être à la bonne époque ou groupe social.

Les valeurs que je portais faisait plus rire qu’autre chose comme si c’était une utopie. L’égoïsme pour réussir et l’assumer voilà quelque chose que mes fréquentations respectaient, être individualiste, ne pas hésiter à employer des méthodes douteuses contre un camarade pour monter. Tout le contraire de moi. Je me sentais de moins en moins à ma place et c’est sans doute une des raisons pour lesquelles je prenais des alternateurs état psychique comme l’alcool.

Avec les années qui passent on grandit, on apprend, ont muri et le sentiment de ne pas être à ma place se faisait de plus en plus grand. Mais je ne connaissais pas d’autre alternative et malgré tout, j’étais plutôt bien à première vue. J’avais un toit, un travail, assez d’argent pour vivre dignement.

Mais il manquait quelque chose en moi, il y avait comme un vide. J’avais tout mais je n’étais pas heureux. J’avais besoin de comprendre le sens de la vie, du bonheur, pour moi c’était tellement important mais tellement flou. Je sentais bien que j’avais besoin d’un nouveau cap, mon corps avait de plus en plus de mal à tenir face cette mauvaise hygiène de vie que je lui offrais.

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