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Accueil › Chroniques › Pourquoi je me suis converti à l'Islam › Pourquoi je me suis converti à l’islam ? – PARTIE 04

Pourquoi je me suis converti à l’islam ? – PARTIE 04

Soumia souma juin 8, 2020    Chroniques, Pourquoi je me suis converti à l'Islam    

 

 

 

La découverte de l’islam.

 

 

Sur mon lieu de travail, j’ai sympathisé avec une mère de famille d’origine Tchétchène. Elle faisait des tâches ingrates, biens plus ennuyeuses et difficiles que les miennes. Mais pourtant elle avait souvent le sourire, tout le contraire de moi qui malgré la simplicité de mon travail je me plaignais beaucoup.

Suite à une discussion, elle m’avait dit qu’elle était musulmane et que c’était la foi qui lui faisait garder le sourire et la bonne humeur malgré la difficulté. Pour moi c’était quelque chose d’abstrait et pas vraiment possible.

Même si avec le temps j’ai fini par être moins buté qu’avant et à être plus ouvert aux autres.
J’étais curieux, donc quand j’en avais l’occasion, je lui posais des questions sur sa foi et sa religion et souvent des questions provocantes, comme j’avais une image négative de l’islam et beaucoup de préjugés je n’hésitais pas à essayer de la déstabiliser sur des questions dites délicates.

Je me rends compte avec le recul que j’ai dû la blesser avec certaines questions tintées d’accusations fallacieuses. Mais elle ne m’a jamais montré un signe d’énervement envers moi et avait toujours une bonne réponse bien positive et pleine de bon sens à me donner, quelle sagesse cette dame…

Cette rencontre a été l’étincelle qui a fait redémarrer quelque chose d’ancien en moi.
La dame était partie et j’ai changé de poste de travail. Je n’ai pas gardé contact avec elle, qu’Allah la protège.

Puis c’est alors qu’une nouvelle fois j’ai fait la rencontre avec un musulman. Un père de famille la cinquantaine, c’était quelqu’un de doux, gentil, souriant et sympathique. J’entends parler de l’islam et des musulmans comme des gens dangereux agressifs et j’en passe, mais il faut dire que ceux que j’ai rencontré jusqu’alors étaient parfaitement le contraire.

On travaillait ensemble et vite on a sympathisé, souvent il me racontait des histoires très belles pleines de bonne morale et de sagesse.

Chaque jour une nouvelle, il faut dire que c’était un très bon compteur. Il me disait que ces histoires sont tirées du coran et de la sounna du prophète Muhammad (sws). Mais pourquoi je n’ai jamais entendu parler à la télé de cette facette de l’islam ? Pourtant d’autres doctrines étaient souvent mises en valeur comme le bouddhisme par exemple. J’ai compris plus tard que d’associer la religion musulmane à des choses négatives et voiler le positif était une forme de manipulation de masse pour engendrer de la peur et de la méfiance pour des fins peu scrupuleuses.

Et puis mon collègue, après son retour de vacances de Tunisie, son pays natal, a commencé à me parler des miracles scientifiques du coran. J’étais stupéfait. Mais au début j’avais du mal à croire en tout ça, ce qui m’a amené à acheter un très vieil exemplaire du saint coran pour vérifier s’il y avait bien des découvertes scientifiques récentes. Et que ça n’avait pas été ajouté au coran après les découvertes.

Après le boulot, le soir je m’amusais à faire des recherches approfondies pour voir que ce qu’il me disait était vrai, sobhanallah, j’ai réalisé que tout était bien juste mais qu’en plus il y en avait bien d’autres preuves scientifiques.

Une religion de paix et d’amour, cohérente avec la réalité et avec des preuves scientifiques en plus… Là j’ai commencé à douter de ma certitude envers l’athéisme, et si tout ça était vrai ? me demandai-je.

Chaque jour qui passait il me racontait une nouvelle histoire, les histoires du prophète étaient les plus belles, j’en avais des frissons. Je prenais quelques notes pour faire des recherches approfondies une fois chez moi. Chaque jour qui passe je me plongeais dans mes recherches, j’en étais devenu accro, ça a duré plusieurs mois.

Au début je cherchais encore une faille, mais plus les jours passaient plus j’étais émerveillé par la beauté de l’islam. Le monde islamique que je ne connaissais absolument pas jusqu’alors, c’était ouvert à moi, tellement grand, tellement beau, tellement d’enseignements à en tirer, c’était pour moi un trésor à valeur illimitée.

 

 

 

 

 J’ai embrassé l’islam.

 

Toute cette période a duré un peu plus d’un an avant ma conversion à l’islam, ça peut paraître long mais, je suis difficile à convaincre. Et quand je m’engage c’est pour du sérieux et non dans la précipitation.

Tout ce que je cherchais étant jeune et que je n’avais pas su trouver alors, ce lien spirituel qui nous donne des frissons, la logique et le bon sens des écritures, ce lien direct avec Dieu l’unique et sans intermédiaire, la sincérité dans la foi ; tout ça et j’en passe je l’avais enfin trouvé dans l’islam. Enfin j’ai pu combler ce vide en moi.

Croyez-moi, ce sont des moments inoubliables, quand vous retrouvez la flamme en vous, que vous trouvez le sens de votre vie, spirituellement c’est très fort.

Ma première prière je l’ai fait chez moi, seul. C’est vrai que je n’étais pas officiellement converti comme le protocole l’exige mais, mon cœur était déjà musulman. Je me suis prosterné et j’ai fondu en larmes, des frissons m’ont traversé tout le long du corps, c’est un sentiment difficile à expliquer, il faut le vivre, c’était un mélange de joie mais aussi de regret pour mon passé de mécréant. J’ai eu ma première vraie connexion avec Allah à ce moment précis, après la prosternation je me sentais léger, heureux, comme si on m’avait donné une injection d’amour le plus pur qui soit.

Il était venu le temps d’officialiser ma conversion avec la communauté. Je me suis précipité à la mosquée, l’imam m’a donc posé quelques questions. Pourquoi je veux me convertir, des bases de la religion islamique comme les cinq piliers de l’islam, les six piliers de la foi et il m’a également demandé reciter quelques sourates. C’était un moment intense, chargé d’émotion.

Pour finir j’ai prononcé la chahada la profession de foi islamique, celle même que j’avais refusé de faire dans le catholicisme quelques années en arrière parce que je voulais attendre que ce soit sincère, je peux vous dire que ce jours-là sera à jamais gravé dans ma mémoire.

Je savais que choisir un prénom musulman n’était pas une obligation lors de la conversion, mais je tenais à en avoir un symboliquement. Parce que j’ai vécu cette conversion plus comme une renaissance, comme si un nouveau moi venait au monde et démarrait une nouvelle vie. J’ai donc choisi Abd al-Rahman.

Ma nouvelle vie avait commencé et avec elle les interdictions pour moi de boire de l’alcool manger du porc etc.… ça n’a pas été si difficile que ça finalement. Puisque je prenais ses interdictions comme des bénédictions, qui nous aidaient à nous libérer de l’emprise de la dépendance destructrice. Dieu n’a interdit ce qui est mauvais pour nous et autorise ce qui n’est pas mauvais à partir du moment que celà ne soit pas avec excès.

Il y avait tout même un point noir dans ma course à la purification physique. J’étais dépendant à la cigarette et malgré que ça faisait plus de deux ans que j’essayais d’arrêter, je replongeais à chaque fois. J’avais essayé les patchs de nicotine, la cigarette électronique, les pastille, bref j’avais fait le tour et je n’en voyais pas le bout.

C’est à l’occasion de mon premier ramadan que j’ai décidé d’arrêter de fumer. J’ai fait beaucoup de douàas pour demander de l’aide au seigneur. Je n’oublierai jamais, la veille du ramadan, quand j’ai fumé ma dernière au balcon.
Je me disais que quand même j’allais sans doute galérer du fait du manque de nicotine.

Le jour suivant, premier jour du ramadan, entre le jeûne le jour, les prières et la fatigue la nuit, non seulement je n’avais eu aucune envie de fumer mais j’avais complétement oublié la cigarette, soubhallah, c’était comme si du jours au lendemain je n’avais j’aimais fumer. Allahakbar ! J’en ai encore des frissons rien que d’y penser. J’avais passé plus de deux ans à essayer d’arrêter la cigarette mais sans succès et là en une nuit la nicotine c’est évaporé de ma tête.

Allah est tout puissant, cet évènement m’a permis d’encore plus de raffermir ma foi et bien sûr je remercie Allah du profond de mon cœur pour m’avoir sorti cette épine du pied. Demander à Allah et remercier Allah c’est tellement important, j’en ai pris conscience ce jour-là.

 

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