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Accueil › Chroniques › Une jeunesse presque perdue › Une jeunesse presque perdue – Partie 04

Une jeunesse presque perdue – Partie 04

Soumia souma mai 10, 2020    Chroniques, Une jeunesse presque perdue    

Oui un enfant un fœtus une vie, je suis enceinte, je n’y crois pas l’espoir me revient une lumière vient à mon intérieure un bonheur inexpliqué j’étais aux anges pour la première fois dans ses quatre coins de l’appartement, ma main caressait mon ventre en lui disant pour toi je ferai tout t’es le cadeau le plus précieux de toute ma vie, et le combat continue des bagarres problèmes avec la belle-famille une mère qui me détestait sans raison m’a même insulté au nom de mes parents histoire que je déteste s’en rappelé malgré tout  je faisais de mon mieux pour qu’il m’aime je les m’aime invite a manger moi qui a une marmite, je voulais avoir une deuxième famille,   un mari jaloux possessif presque absent une grossesse menacé dès le début et ils me disaient mais pourquoi t’es enceinte ?

 

 

Une fois j’avais très mal au bas de ventre j’avais peur pour mon bébé je pleurais comme une folle et lui me disait oui il va mourir et je me cachais la tête avec le coussin pour ne pas l’entendre je suis devenue folle je me tiens plus je pleure sans arrêts j’avais besoin de quelqu’un pour lui raconter mais je ne voulais pas faire des soucis à ma famille alors j’ai préféré garder tout ce malheur et le porter jour après jour pour l’enfant que je porte à mon intérieur.

 

Je passais les jours à vomir hachakoum il me disait que de l’hypocrisie tu ne vomis pas tu fais juste semblant, m’a jamais demandé si j’ai envie de manger quelques choses vue que je suis enceinte et personne dans sa famille et moi  je ne sortais pas, mon maquillage restait neuf mes beau habits sont  a la même place  dans l’armoire, le bonheur d’une nouvelle mariée ou femme enceinte je ne le connaissait pas, les jours passe mon ventre prends forme enfin mon bébé me frappe et je passe vite ma main à lui dire bonjour mon rayon de soleil ta maman t’adore.

 

 

Le rendez de ma deuxième échographie est arrivé j’ai hâte de voir mon bébé j’attendais ce jour avec impatience c’est comme le jour d’aïd pour les enfants, le jour avant mon rendez-vous karim était seul au salon connecté à son téléphone je lui porté un saladier de raisin avec un touchant en papier à la main et je lui disais

Moi :  mon dieu quand ce que le jour se lèvera et on partira voir notre enfant d’amour,

Il s’est même levé la tête et …oops le téléphone qui sonne c’est sa mère et lui disait oui oui je sais

Moi je me suis levé moment où j’arrive à la porte je lui demandé ce qu’elle veut sa mère ghir lkhir je n’ai pas terminé ma phrase le saladier se trouve devant moi cassé en mille morceau les raisins par terre…. Mon dieu ou je suis

 

 

Je me suis mise a pleuré comme d’habitude j’ai dormi les larmes aux yeux coussin mouillé je le tourne et je dors, voilà c’est le matin je me suis levé j’ai fait du lait je lui dressé la table et moi j’ai porté une tenue et avec une voie très basse mon bébé maman arrive pour te voir j’ai hâte mon cœur

Toute au long du trajet n’a rien dit à la salle d’attente il jouet au mot croisé mon nom se résonne au cabinet, l’infermière est venue me prendre la tension je lui dis stp non pas maintenant je passe d’abord à l’echo la gynécologue avec un sourire au lèvre me disait madame installe toi au lit karim était assis au bureau moi impatiente je veux pleurer et rire au même temps, médecin commençait a le mesurer et en m’expliquant, là je vois sa tête et je cri comme une folle il est là il est là mon bébé baillé médecin a riant en me disant apparemment on dérange  le petit monsieur, karim se lève de la chaise et s’approche de moi me dit c’est un garçon il était content, moi j’ai pleuré je disais a la gynécologue je veux une fille, au fond de moi je veux une fille pour qu’elle soit ma confidente et lui raconter mon malheur, au final quand j’ai essuyé mon ventre du gel quelle m’avait mis je me suis dite dieu merci l’essentiel que mon enfant soit en bonne santé, en arrivant à la maison j’ai nettoyé le salon et je parlais à mon fils.

 

 

Voilà mon rayon de soleil grandi je compte les jours pour la prochaine échographie, j’avais peur de le perdre ou que je meurs lors de l’accouchement j’avais peur que mon enfant soit l’orphelin le plus malheureux au monde, l’amour à mon garçon grandi de jour en jour mon espoir s’est porté envers lui la vie se brille quand il bougeait, un jour karim s’est reproché de lui et lui a dit ta maman est mauvaise et il riait j’avais mal je n’aimais pas comment il se comporter avec moi le couple s’effondre de plus en plus toujours même drama à la maison lui crie moi aussi, on passe un moment sans se parler sa famille n’arrêtent pas à me faire des faux problèmes, ma famille ma vie me manquait, ainsi que mon état de santé me stressait vraiment.

 

 

Je voulais acheter des vêtements a mon enfant a la boutique je disais a karim

Moi : karim stp choisi une couleur pour son pyjama de naissance

Lui : on doit entrer à la maison fait déjà tard dépêche-toi sans trop tourné au rond

Je lui pris un pyjama en blanc en espérant que sa vie soit blanche ainsi que son cœur, en sortant la vendeuse m’a fait un regard triste et me disait bon courage.

Je suis déjà au bout mon fils se prépare à voir ses parents et partager avec eux le bonheur comme le malheur, mon ventre est bien rond mon cœur rempli de bonheur et d’amour que je portais à mon ainé une nuit comme toutes les nuit je faisais un cauchemar et à mon réveille…

 

 

Mon bébé bonjour maman s’est réveillé avant toi ah t’as surement faim ou fatigué, je me suis préparé j’avais rendez-vous à la sage-femme on entrant c’est la stagiaire qui est venu elle insisté je lui disait ya quoi me dit je ne sais pas attendez elle a appelé sa supérieure et cette dernière m’a dit madame part en urgence chez gynécologue le plus proche, j’étais seule à la sortie j’entendais les cris des nouveaux nés qui font leur vaccin j’ai couru en pleurant je veux hurler je veux a un moment se disparaître et arrivé au cabinet de gygy le plus proche à la table d’échographie avec un ton baissé il m’a dit  3assa an takrahou  cheiain  wa houwa  kheiyroun  lakoum, ma douleur sorti en un cri fort je sauté de la table je ne pouvais voir mon fils décédé j’ai pas eu le courage je n’y crois, mon enfant mon bébé n’est plus là ce n’est pas vrai mon dieu c’est juste un cauchemar, j’ai appelé karim il est venu avec son père, et la seule personne que je voulais voir et pleurer a son épaules était ma mère

 

 

J’ai contacté mes parents on s’est retrouvé à la clinique ma mère a les yeux gonflés ses ride apparait plus fort sur son visage triste était pale ses main tremblent et me dit ma fille c’est dieu qui le veut.

 

 

Je tape ces phrases en pleurant une expérience difficile un espoir disparu un enfant décédé avant de me voir ou de m’appeler maman, je le portais presque neuf mois je comptais les jours pour lui dire combien il compte pour moi, je pleurais en disant mon enfant je t’ai acheté des petits vêtements chauds finalement tu porteras qu’un morceau de tissu blanc, je te cherche un meilleur berceau pour que tu dormes alaise et tu deviendras un homme finalement tu dormiras à jamais dans une tombe serrée, j’ai acheté une bassine plein de couleur pour te faire ta douche finalement c’est l’imam qui te lavera pas ta maman, je te porter dans mon ventre afin que tu me porte dans tes yeux quand tu grandira finalement tu ne vas jamais me voir et moi je te porterai dans mon cœur  jusqu’à la fin de mes jours, t’es mon enfant que personne n’a vu t’es mon fils qui est enterré avant moi, je t’aime et je t’aimerai et tu resteras un cadeau précieux du ciel, je me préparais a ta naissance pas à ta mort

 

A la porte du bloc l’infermière me tenait la main et m’a dit enlève tes pantoufles je t’ouvre la porte du bloc et lui t’ouvrira celle du paradis, une phrase que je n’oublierai jamais venue d’une inconnue que je n’ai jamais revue depuis ma récité ayat el kourssi et avant que le masque d’oxygène se positionne à mon visage je suis déjà endormi, quand j’ai ouvert les yeux la lumière dans la salle ma bouche récite du coran et je prie dieu, une voie douce disait aya meskina, à la salle d’éveille les premiers moment ou mon bébé loin de sa mère les premiers instant ou mon cœur se déchire je ressenti des pincement à ma poitrine au fond de moi une voix me disait hamdoulilah dieu le a sauvé  et il est au paradis ne manquera du rien, j’ai passé une journée à la salle de réanimation avec des mamans qui sont heureuses d’autre non chacune a son histoire la journée passe aucun appel de sa part je veux dire du papa à mon fils.

 

 

Le lendemain a la première heure la psychologue du service est venue me voir et une autre dame porte un grand registre et des lunettes au cheveux claire mentionne les naissances et dans la salle j’entends des prénoms de fille de garçon seulement moi qui n’a eu la chance a porté mon amour dans le registre un enfant sans vie n’a pas de prénom mais qui une grande place dans mon cœur, la psy m’avait dit et ton mari ou ce qu’il est je lui dit je ne sais pas ma dit appelle le je l’ai appelé ma pas répondu rappeler et la réponds il est en route au poste de police pour qu’ils viennent voir mon enfant avant de le sortir de la clinique, la psy m’a dit un mot fort qui ma met hors de moi je voulais pleurer crier en entendant le mot ton fils est à la morgue on attends ton mari pour que vous le voyez ensemble et faire votre deuil, mot morgue m’a arraché le cœur

 

 

j’ai senti la froideur qui y dedans, mon mari arrive deux infirmières m’aident à se lever mon dieu je vois karim qui tient une boite en carton oui mon fils est à l’intérieur allah akbar dieu soit avec moi j’ai vue mon fils il était si beau un ange au paradis devant mes yeux j’étais contente je suis une maman d’un ange, je lui dis mon bébé pardonne-moi si un jour t’avais faim et n’a pas trouvé quoi mangé excuse-moi si une fois je t’ai pas laissé dormir pardonne moi pour tous les larmes que j’ai versé t’as senti ma douleur mon malheur pardonne moi stp je suis ta maman je suis prête a tout faire pour toi mais jamais le paradis ou tu es adieu mon fils.

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